LA CREUSE, UN PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL RICHE...
Ahun, "ville centrale, coeur de la Creuse"
La
Creuse est l'un des trois départements qui forment la Région
Limousin, avec la Haute Vienne et la Corrèze. Notre département
tire son nom de la rivière Creuse. Sa préfecture — qui est
également sa plus grande ville — est Guéret (13 563 habitants).
Les médisants diront qu'il n'y a personne en Creuse, mais il y a 121
517 habitants qui occupent une superficie de 5 565 km2, soit une
densité de population de 22 habitants au km2.
Le
département est créé par la Révolution
française le 4 mars 1790, en application de la
loi du 22 décembre 1789, essentiellement à partir de
l'ancienne province de la Marche.
Depuis
le Moyen Âge, comme dans toutes les communes du département,
beaucoup d'hommes partent tous les ans dans les grandes villes sur
les chantiers du bâtiment pour se faire embaucher comme maçon,
charpentier, couvreur...
-
Les maçons
de la Creuse deviennent bâtisseurs de cathédrale ou
construisent en 1624 la digue de La Rochelle.
-
Au xixe siècle,
ils participent -notamment comme plâtriers, métier censé
être parmi les plus pénibles- à la construction du Paris du baron
Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration
devient définitive : la Creuse perd la moitié de sa
population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin
Nadaud « Mémoires de Léonard », la description de
cet exode qui marque si fortement les modes de vie.
-
Durant
la guerre de 1914-1918, la Creuse enregistre de lourdes pertes.
Cette saignée s'accompagne d'un déficit des naissances.
Le monument aux morts de la commune de Gentioux reste le
témoin de cette hécatombe. En 1917, une mutinerie
des soldats russes à La Courtine s'installe dans le camp
militaire creusois.
-
De 1963 à 1980,
1 630 enfants réunionnais « orphelins » sont
déplacés par les autorités françaises dans le but de repeupler
les départements français victimes de l'exode rural comme la
Creuse, le Tarn, le Gers. Ce déplacement d'enfants par
avions entiers est organisé sous l'autorité de Michel Debré,
député de La Réunion à l'époque. Cet épisode de l'histoire
française, très connu à La Réunion, qui a donné lieu à de
nombreuses études écrites ou filmées, est communément appelé
« l'affaire des Enfants de la Creuse ou
des Réunionnais de la Creuse ».
Mais
au moins, ici on ne se marche pas dessus !!!! Soulignons tout de même
qu'il y a 426 142 BOVINS, ce qui représente quand même plus de 2%
du cheptel bovin en France.
Les maçons
de la Creuse deviennent bâtisseurs de cathédrale ou
construisent en 1624 la digue de La Rochelle.
Au xixe siècle,
ils participent -notamment comme plâtriers, métier censé
être parmi les plus pénibles- à la construction du Paris du baron
Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration
devient définitive : la Creuse perd la moitié de sa
population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin
Nadaud « Mémoires de Léonard », la description de
cet exode qui marque si fortement les modes de vie.
Durant
la guerre de 1914-1918, la Creuse enregistre de lourdes pertes.
Cette saignée s'accompagne d'un déficit des naissances.
Le monument aux morts de la commune de Gentioux reste le
témoin de cette hécatombe. En 1917, une mutinerie
des soldats russes à La Courtine s'installe dans le camp
militaire creusois.
De 1963 à 1980,
1 630 enfants réunionnais « orphelins » sont
déplacés par les autorités françaises dans le but de repeupler
les départements français victimes de l'exode rural comme la
Creuse, le Tarn, le Gers. Ce déplacement d'enfants par
avions entiers est organisé sous l'autorité de Michel Debré,
député de La Réunion à l'époque. Cet épisode de l'histoire
française, très connu à La Réunion, qui a donné lieu à de
nombreuses études écrites ou filmées, est communément appelé
« l'affaire des Enfants de la Creuse ou
des Réunionnais de la Creuse ».
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